Galerie Martel – Galerie Martel | Galerie d'art contemporain à Paris X

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MANUELE FIOR

Exposition du 15 décembre 2023 au 20 janvier 2024

Homehomesetup@gmail.com2023-11-11T11:15:32+00:00

galerie.martel

[BORN ON THIS DAY] L’équipe de la Galerie souh

[BORN ON THIS DAY]

L’équipe de la Galerie souhaite un joyeux anniversaire au talentueux artiste belge ÉRIC LAMBÉ (@botanike.komiks) 🥳
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En 2017, nous vous faisions découvrir une sélection d’originaux issus de son ouvrage « Paysages après la bataille » (@actessud/@editions_fremok ), conçu sur un scénario de Philippe de Pierpont.

Ce roman graphique sera couronné du Fauve d’or au festival d’Angoulême la même année ! 🙌

Le prochain ouvrage d'Éric Lambé, « Antipodes », paraîtra en septembre prochain chez Casterman.
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« Paysages après la bataille » – Coédition Actes Sud/Frémok, 2016

2 & 4 — Couverture
acrylique et encre de chine sur carton

3 & 5 – 27 x 37 cm
encre et brou de noix sur papier
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Crédit photo : Heleen Rodiers

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[LAST DAYS] L’exposition rétrospective consacr

[LAST DAYS]

L’exposition rétrospective consacrée à JOOST SWARTE prend fin le samedi 6 juillet prochain ⏳
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N’hésitez pas à nous rendre visite ! Nous serons heureux de vous accueillir pour vous faire découvrir une vaste sélection d’œuvres réalisées par le pilier de la bande dessinée underground néerlandaise.

De ses multiples illustrations publiées dans le New Yorker à ses collaborations avec Libération ou encore Hermès, l’exposition retrace un demi-siècle de travail de l’artiste 🙌
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1 - "Stop Thief" | The New Yorker, 2008
encre de chine, encre de couleur sur papier
24 x 31 cm

2 - "Le Paysage Musical", 2020
encre de chine, encre de couleur sur papier
22 x 31 cm

3 - "Boekhandel Bloemendaal", 1998
encre de chine sur papier
19 x 25 cm

4 - "The Origami Lab" | The New Yorker, 2007
encre de chine, encre de couleur sur papier
24 x 31 cm
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[HORS-LES-MURS] [La bande dessinée au musée] @

[HORS-LES-MURS]

[La bande dessinée au musée]
@centrepompidou, Paris
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Au cinquième étage du musée, des œuvres de quinze artistes contemporains sont mises en dialogue direct avec les pièces de la collection moderne (1900-1960), créant des connexions subtiles.

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2 - RENÉ MAGRITTE — (1898-1967, Belgique)

"Souvenir de voyage" | 1926

huile sur toile

75 x 65 cm

Legs Mme Georgette Magritte, 1987

Centre Pompidou,
Mnam AM 1987, 1099
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3 - ÉRIC LAMBÉ (@botanike.komiks) — 1966, Belgique

"La Saison des vendanges" | 2016
Scénario de David B.
Planche 12

encre de chine, gouache, encre et stylo bille sur papier

50 x 35 cm

Collection particulière
Courtesy MEL Publisher
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Le Centre Pompidou a choisi d’associer l’œuvre de René Magritte à celle de son compatriote belge Éric Lambé qui, en 2016, a publié « La Saison des Vendanges ». Douze planches constituent ce récit scénarisé par David B. et portant sur ce même Magritte.

L’artiste, ne se cantonnant pas qu’à un seul style, fait évoluer son processus créatif au fil des matériaux utilisés. À la différence de « La Saison des vendanges », Lambé n’a eu recourt qu’aux stylos bille bleu et noir pour donner vie à son « Fils du roi » (Frémok) en 2012. Quatre ans plus tard, ces mêmes Bics céderont leur place à l’acrylique, au brou de noix et à l’encre de chine pour dessiner « Paysages après la bataille » (Frémok-Actes Sud BD).

Éric Lambé est né à Arlon en 1966. À l’aune des années 1990 et après des études à l’École supérieure des Arts Saint-Luc, il anime les revues Moka et Pelure Amère avec Alain Corbel. Il collabore avec de nombreuses publications avant de signer, en 1997, son premier ouvrage "Les Jours ouvrables" (Amok). En 2017, il remporte le Fauve d’Or au festival d’Angoulême pour "Paysage après la bataille", réalisé avec Philippe de Pierpont.

Un nouveau projet en collaboration avec Éric Lambé est en préparation… Nous vous en dirons plus très prochainement !
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Vue de l’exposition Bande dessinée (1964-2024) @fhel.landerneau - Photo @vadim.rubinstein for Galerie Martel
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@editions_fremok

[HORS-LES-MURS] [Richard McGuire – Then and The

[HORS-LES-MURS]

[Richard McGuire – Then and There, Here and Now]
@cartoonmuseum_basel, Bâle (Suisse)
8 juin - 3 novembre 2024
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Jusqu’au 3 novembre prochain les visiteurs du Cartoon Museum de Bâle peuvent admirer la première grande rétrospective dédiée à l’œuvre de @richardmcguirehere. L’artiste américain, né en 1957 dans le New Jersey, jouit d’une renommée internationale depuis la parution de son roman graphique « Here » (Pantheon Books, 2014).

Publié en France chez @editions_gallimard, l’ouvrage est auréolé du Fauve d’Or du meilleur album au festival @bdangouleme en 2016.
Véritable ovni littéraire, « Ici » n’obéit pas à la continuité narrative qui charpente les bandes dessinées traditionnelles. McGuire analyse ici l’évolution d’un lieu figé — l’angle d’un salon de Perth Amboy, dans le New Jersey — à travers le temps.

Dans un ordre achronologique, l’auteur retrace l’histoire du lieu et de ses habitants depuis l’an 3 500 000 000 avant notre ère jusqu'en 22 175. Une adaptation cinématographique par Robert Zemeckis, avec Tom Hanks et Robin Wright, est actuellement en préparation.

De nombreuses planches originales de cette œuvre-phare sont visibles tout au long de l’exposition. Celle-ci revient également sur les débuts de McGuire en tant qu’artiste de rue dans le New York des années 1980, ses nombreuses couvertures du New Yorker, ses animations, ses livres et autres jouets pour enfants.
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©Cartoonmuseum Basel - Centre d'art narratif
Photos: Roman Holland & Derek Li Wan Po
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[HORS-LES-MURS] [Bande dessinée (1964-2024)] @c

[HORS-LES-MURS]

[Bande dessinée (1964-2024)]
@centrepompidou, Paris

Section « Rêve »
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FRED (1931-2013, France)

« Philémon », tome 14 : « L’enfer des épouvantails » | Planche 11

Prépublié dans Pilote Mensuel n°108, mai 1983
Éditions Dargaud, 1983

Encre de chine

44 x 35,1 cm

Collection privée
Courtesy MEL Publisher
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Œuvre totémique de Fred, la série « Philémon » suit les pérégrinations d’un jeune villageois rêveur et de son âne Anatole. Leurs aventures se déroulent entre ledit village et une myriade d’îles issues d’un monde fantastique dans lequel le protagoniste plonge par hasard, après une chute dans un puits. Au fil de quinze albums conçus entre 1965 et 1987 — un seizième opus sortira quelques mois avant la mort de l’artiste —, Philémon s’est érigé en l’un des personnages fétiches de la bande dessinée francophone.

Le talent de Fred est d’avoir su faire cohabiter poésie, humour et surréalisme pour donner vie à une œuvre unique en son genre. Pour lui, le papier est un terreau des plus fertiles à même faire naître de nouveaux univers, qui ne demandent qu’à être explorés. Plusieurs planches de l’artiste témoignent aussi de son appétit insatiable pour les jeux avec le matériau expressif ou le dispositif, et aussi avec le second degré, comme moyen de surprendre, et de dérouter son lecteur vers des parcours inattendus. Son travail est le reflet d’un esprit anticonformiste et absurde qui imprègne la totalité de son œuvre.

Frédéric Othon Théodore Aristidès, de son vrai nom, va d’abord publier des illustrations dans différents quotidiens avant de cofonder Hara-Kiri en 1960. Cinq ans plus tard, son Philémon séduit René Goscinny, alors rédacteur en chef de Pilote, qui lui ouvre ses pages. Parallèlement à cette série devenue historique, Fred explore les codes alors bien établis de la bande dessinée avec des œuvres audacieuses comme « Le Petit Cirque » (Dargaud, 1973), « Magic Palace Hôtel » (Dargaud, 1980) ou encore « L’Histoire du corbac aux baskets » (Dargaud, 1993). Il décède en 2013 à l’âge de 82 ans.

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1 – Vue de l’exposition Bande dessinée (1964-2024) | ©vadim.rubinstein for Galerie Martel

@fhel.landerneau

[HORS-LES-MURS] [Bande dessinée (1964-2024)] @c

[HORS-LES-MURS]

[Bande dessinée (1964-2024)]
@centrepompidou, Paris

Section « Effroi »
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DANIEL CLOWES (@daniel_clowes) — 1961, États-Unis

“Like a Velvet Glove Cast in Iron” | Esquisse pour l’illustration de couverture
Fantagraphics Books — Seattle, 2017

Crayon de couleur, graphite et encre

61 x 45,5 cm

Daniel Clowes,
Courtesy Daniel Clowes
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“Like a Velvet Glove Cast in Iron” (« Comme un gant de velour pris dans la fonte ») est une œuvre labyrinthique. Le lecteur y suit Clay, un homme ordinaire, dans une quête désespérée pour retrouver sa femme disparue. Son voyage le conduit à travers des paysages étranges peuplés de personnages aussi intrigants qu'inquiétants. Entre circonstances mystérieuses et événements surnaturels, l'histoire se développe dans un monde où la frontière entre le réel et l'imaginaire s'estompe.

Les œuvres de Clowes se caractérisent par des lignes nettes et fourmillent de détails minutieux. Avec une patte et une utilisation des couleurs qui ne sont pas sans rappeler celles des comic books des 50’s et 60’s, l’artiste multiplie les flashbacks et les introspections psychologiques de ses personnages. Il a fait de l’exploration des thèmes de l'aliénation, de la solitude et de l'absurdité de la vie moderne sa marque de fabrique.

Après des études à l’Institut Pratt à Brooklyn, Daniel Clowes revient à Chicago où il publie, en 1985, ses premières bandes dessinées dans la revue Love and Rockets. En 1989, il sort le premier numéro de « Eightball » (Fantagraphics Books) qui révèlera son talent au grand public. Suivront de nombreux ouvrages salués par la critique. En 2001, son chef-d'oeuvre « Ghost World » est adapté au cinéma, avec Scarlett Johansson et Steve Buscemi en rôles-titres.

Il remporte, en 2024, le Fauve d’Or du meilleur album au festival d’Angoulême pour son roman graphique « Monica » (Delcourt).
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Vue de l’exposition Bande dessinée (1964-2024) | ©Daniel Clowes / Photo @vadim.rubinstein for Galerie Martel
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@fhel.landerneau

[HORS-LES-MURS] [Bande dessinée (1964-2024)] @c

[HORS-LES-MURS]

[Bande dessinée (1964-2024)]
@centrepompidou, Paris

Section « Effroi »
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CHARLES BURNS (@fictopicto) — 1955, États-Unis

"X’ed Out" (“Toxic” en France) | Planche 22
Pantheon Books – New York, 2010

encre de chine

45,8 x 35 cm

Collection privée

Courtesy MEL Publisher
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Truffé de références hergéennes, ce récit — le premier de Burns publié en couleur — suit Doug, un jeune homme perturbé, qui découvre un monde étrange et cauchemardesque après avoir pris une drogue expérimentale. Alternant entre réalité des visions oniriques, l'histoire explore les thèmes de l'identité, de la perte et des traumatismes.

Au-delà de la noirceur de ses thèmes, toute la singularité de l’artiste américain réside dans son style, incomparable. En orfèvre méticuleux de la ligne claire, Burns donne vie aux textures, personnages et scènes avec une immense précision. Son habileté à créer de puissants jeux de contraste dénués de nuance de gris lui permet enfin d’accentuer la noirceur de ses scènes et d’y renforcer le caractère énigmatique, inquiétant, voire angoissant.

Après des études artistiques, Burns s’est essayé à la photographie avant de pleinement se consacrer à la bande dessinée, à la faveur de sa rencontre avec les fondateurs de RAW Art Spiegelman et Françoise Mouly. Il devient, de 1981 à 1991, un contributeur régulier de la revue puis se voit rapidement sollicité pour des commandes de couvertures par diverses publications — The New Yorker, Rolling Stone, Time etc. Il réalise, en 1990, la couverture de l’album "Brick by Brick" du chanteur Iggy Pop. "Black Hole" (Éd. Delcourt, 2006), initialement publié dans un format comics aux États-Unis de 1995 à 2005, lui permet d’accéder à une renommée internationale.

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1 – Vue de l’exposition Bande dessinée (1964-2024) | @vadim.rubinstein for Galerie Martel

2 - « X’ed Out » | Planche 22 | © Pantheon Books

3 – « Toxic », Page 28 | © Éd. Cornelius
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[ON VIEW] JOOST SWARTE — 1947, Pays-Bas "Pursu

[ON VIEW]

JOOST SWARTE — 1947, Pays-Bas

"Pursuing Happiness" | The New Yorker, 2006

encre de chine, encre de couleur sur papier

24 x 31 cm

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L’exposition rétrospective consacrée Joost Swarte se poursuit à la Galerie, et ce jusqu’au 6 juillet ! 💫

Vous pourrez y découvrir une sélection d’œuvres réalisées par l’artiste néerlandais sur plus d’un demi-siècle et notamment plusieurs illustrations parues dans le New Yorker. 🌃

Sa collaboration avec le célèbre hebdomadaire américain découle directement de sa contribution fidèle à RAW, dirigé par Art Spiegelman et Françoise Mouly. Cette dernière, devenue directrice artistique du New Yorker en 1993, lui ouvre ses pages dès l’année suivante — sa première couverture suivra quant à elle en 1998.

Au fil des années, Swarte a parcouru toute la gamme graphique du magazine. La sortie de son "New York Book" (Dargaud, 2018), qui rassemble une myriade de croquis et dessins, a fait l’objet d’une exposition à la Galerie durant l’hiver 2018. 🤩

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“Même dans ma peau d’illustrateur, je reste un auteur”, expliquait l’artiste en 2018. “Je cherche toujours à travailler pour des médias qui m’accordent une certaine liberté. C’est le cas du New Yorker. On me communique l’article que je vais illustrer, et je l’étudie. Je me documente. Au-delà du brief, je réfléchis à l’image qui viendra en complément du texte. C’est capital pour moi : je n’aime pas faire le robot. Le plaisir est d’autant plus grand qu’on me propose en général des sujets que je n’ai pas creusés.”

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[HORS-LES-MURS] [Bande dessinée (1964-2024)] @ce

[HORS-LES-MURS]

[Bande dessinée (1964-2024)]
@centrepompidou, Paris

Section « Couleur, noir et blanc »
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NINA BUNJEVAC (@nbunjevac) — 1973, Canada

« La Réparation » | Planche 19

Éd. Martin de Halleux, 2022

encre de chine

35,5 x 28 cm

Collection Nina Bunjevac

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Dans ce récit autobiographique, Nina Bunjevac revient sur les violences intrafamiliales subies durant une partie de son enfance en Croatie. L’artiste, à travers cette histoire muette, panse ses blessures passées en allant directement réconforter la petite fille qu’elle était.

Dès ses débuts, Nina Bunjevac s’est affirmée en maîtresse du pointillisme dans le paysage des arts narratifs. En alternant entre hachures et pointillés, entre teinte blafarde du papier et noirceur des encres, l’artiste parvient à sculpter un monde hypnotique qui fascine autant qu’il interroge.

Née à Toronto en 1973, Nina Bunjevac grandit en Yougoslavie, où elle débute son éducation artistique. En 1990, à l’aune de la guerre civile, elle retourne au Canada pour y poursuivre ses études de graphisme à l’Art Centre of Central Technical School de Toronto, puis au département de dessin et de peinture de l’OCAD. Elle se consacre ensuite aux beaux-arts avant de renouer, en 2004, avec la bande dessinée, sa passion de jeunesse.

Ses romans graphiques ont été publiés au Canada et dans de nombreux pays à l’international.

Une nouvelle collaboration entre Nina Bunjevac et la Galerie est en préparation ! Vous en saurez davantage très prochainement ⏳️

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Crédits : @nbunjevac / @leseditionsmartindehalleux

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[HORS-LES-MURS] [Bande dessinée (1964-2024)] C

[HORS-LES-MURS]

[Bande dessinée (1964-2024)]
Centre Pompidou, Paris

Section « Couleur, noir et blanc »
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JOSÉ MUÑOZ (1942, Argentine)

Alack Sinner, « Scintille, scintille »
Scénario de Carlos Sampayo — Planche 11

Prépublié dans Charlie Mensuel n°94, 1976
Éditions du Square, 1977

encre de chine

42,7 x 32,7 cm

Collection privée
Courtesy MEL Publisher

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La série « Alack Sinner », débutée en 1975 dans la revue italienne Linus, suit le quotidien d’un détective privé new-yorkais désabusé et confronté à la corruption et à l'injustice. Les histoires, souvent introspectives et non linéaires, explorent sa vie personnelle et professionnelle, et offrent une critique sociale et politique dans une ambiance sombre et réaliste. 🕵

Dans cette planche, Alack croise le chemin d’une autre figure policière de la BD, Dick Tracy. Muñoz a ici voulu rendre hommage à ce détective futé et intrépide, créé par Chester Gould en 1931 et rentré depuis dans la culture populaire américaine.

En France, la série paraît dès 1975 dans Charlie Mensuel, avant de se poursuivre dans les pages de (A suivre) jusqu’en 1997.

Grâce à sa maîtrise des encres, Muñoz développe des lignes épaisses et des ombres denses pour donner de la profondeur à ses illustrations. Il juxtapose souvent des zones de noir profond avec des espaces blancs pour créer un fort jeu de contraste. Son travail est souvent comparé au cinéma noir et à l'expressionnisme allemand, avec une utilisation dramatique de l'ombre et de la lumière.🖌

L’artiste débute sa carrière en étudiant avec Alberto Breccia et Hugo Pratt comme professeurs, avant de fuir en Italie dans les années 1970, raison pour laquelle « Alack Sinner » a vu le jour en italien. Cette dernière, réalisée en collaboration avec le scénariste Carlos Sampayo, va très vite propulser l’artiste sur le devant de la scène internationale. Son style distinctif a influencé de nombreux artistes et est particulièrement apprécié dans la bande dessinée européenne. L’Argentin remporte, en 2007, le Grand prix de la ville d’Angoulême et préside l’année suivante le jury du festival.

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MANUELE FIOR | Exposition du 15 décembre 2023 au 20 janvier 2024 – Exhibition from December 14th 2023 to January 20th, 2024